Ménages et consommation
Objectif du cours
Ce cours est un prérequis nécessaire pour comprendre la fonction de consommation Keynésienne qui se trouve dans le chapitre 2 des cours.
Sommaire du cours
I - comment le revenu disponible se répartit entre consommation et épargne.
II - Les inégalités des revenus
II - Les inégalités des revenus
I - comment le revenu des ménages est-il utilisé?
1) Les différents types de revenus que perçoivent les ménages
Il s’agit:
2) Du revenu disponible à la consommation.
Le revenu disponible s'appelle la consommation finale. Cette consommation des ménages peut être marchande ou non-marchande : dans le premier cas, le bien est acquis en échange d’un prix ; dans le second cas, le bien peut être gratuit ou offert à un prix inférieur à son coût de production.La consommation non-marchande concerne donc plutôt des services tels que la sécurité (la police, la gendarmerie),
Les biens peuvent également être distingués selon leur nature : certains disparaissent très vite (le pain), ce sont des biens non-durables. D’autres sont durables (automobile ) ou semi-durables (vêtements).
3) L’épargne, est-il un résidu ?
On appelle épargne la part du revenu qui n’est pas consommée immédiatement. L’épargne peut également être placée:
Le comportement d’épargne permet aux ménages de se constituer une réserve, l’épargne de précaution. La peur de l’avenir est un moteur de l’épargne.
Ces motivations sont évidemment liées à l’âge et au niveau de revenu des ménages.
Il s’agit:
- des salaires, c’est à dire un revenu issue de l’activité salariale
- un revenu d’activité non salariale, quand ils sont indépendants . Ce revenu s'appelle aussi , revenu mixte
- des revenus liés à la possession d’un bien (placements financiers ou biens immobiliers). On parle alors de revenus de la propriété.
2) Du revenu disponible à la consommation.
Le revenu disponible s'appelle la consommation finale. Cette consommation des ménages peut être marchande ou non-marchande : dans le premier cas, le bien est acquis en échange d’un prix ; dans le second cas, le bien peut être gratuit ou offert à un prix inférieur à son coût de production.La consommation non-marchande concerne donc plutôt des services tels que la sécurité (la police, la gendarmerie),
Les biens peuvent également être distingués selon leur nature : certains disparaissent très vite (le pain), ce sont des biens non-durables. D’autres sont durables (automobile ) ou semi-durables (vêtements).
3) L’épargne, est-il un résidu ?
On appelle épargne la part du revenu qui n’est pas consommée immédiatement. L’épargne peut également être placée:
- C’est le cas de l’épargne salariale ou
- de l’épargne sous forme d’acquisitions immobilières ou d’achat de valeurs mobilières (actions ou obligations).
Le comportement d’épargne permet aux ménages de se constituer une réserve, l’épargne de précaution. La peur de l’avenir est un moteur de l’épargne.
Ces motivations sont évidemment liées à l’âge et au niveau de revenu des ménages.
II - Est-ce que les inégalités de revenus expliquent-elles les différences d’accès à la consommation
1) Les besoins marchands
L e revenu donne à un ménage la possibilité de satisfaire des besoins marchands. Certains besoins relèvent de la première nécessité (se nourrir, se loger par exemple), d’autres sont secondaires (se distraire par exemple).
On constate donc l’élasticité de la consommation par rapport au revenu à travers la comparaison des budgets selon le revenu.
Enfin, il faut ajouter que le poids des dépenses pré-engagées (logement, chauffage, assurances, etc.) a nettement augmenté dans le budget moyen des ménages et il contraint en particulier les ménages à faible revenu.
L e revenu donne à un ménage la possibilité de satisfaire des besoins marchands. Certains besoins relèvent de la première nécessité (se nourrir, se loger par exemple), d’autres sont secondaires (se distraire par exemple).
- Les dépenses indispensables augmentent peu avec le niveau de revenu. On retrouve ici la Loi d’Engel. Leur part (coefficient budgétaire) aura donc tendance à être plus faible chez les ménages à haut revenu (même si un effet qualitatif joue : par exemple, on consommera plus de produits frais plus chers, on se logera dans un appartement plus grand, etc.).
- En revanche, la part des dépenses affectées à ce qui n’est pas la première nécessité (culture, loisirs, santé, etc.) sera plus élevée dans les hauts revenus.
On constate donc l’élasticité de la consommation par rapport au revenu à travers la comparaison des budgets selon le revenu.
Enfin, il faut ajouter que le poids des dépenses pré-engagées (logement, chauffage, assurances, etc.) a nettement augmenté dans le budget moyen des ménages et il contraint en particulier les ménages à faible revenu.
Inégalité des revenus au sein des pays, mesuré par le coefficient de Gini où 0 correspond à une égalité parfaite (toutes les personnes ont les mêmes richesses), et 1 à une inégalité totale (où une personne possèderait tout). Les pays en rouge sont plus inégalitaires que les pays en vert.Source
2) l'Élasticité
C’est ce que résume la Loi d’Engel : lorsque le revenu progresse, le poids de l’alimentation baisse car les dépenses alimentaires augmentent, certes, mais moins vite que le revenu.
Cette tendance peut se mesurer par ce qu’on appelle un coefficient d’élasticité de la demande par rapport au revenu (élasticité-revenu) qui se calcule de la façon suivante :
taux de variation en % de la consommation
e= -------------------------------------------------------------
taux de variation en % de revenu
Prenons un exemple simple : si le revenu augmente de 3 % et la consommation alimentaire de 1 % seulement, le coefficient d’élasticité-revenu de la consommation sera le suivant :correction
+ 1%
e= ----------- = 0.66
+ 3%
Que signifie ce coefficient e = 0,66 ?
Si le coefficient est inférieur à 0, c’est à dire que lorsque le revenu augmente, la consommation diminue, on parle de biens inférieurs. Les produits de consommation de première nécessité entrent dans cette catégorie : le pain, la farine, les pommes de terre, etc.
C’est ce que résume la Loi d’Engel : lorsque le revenu progresse, le poids de l’alimentation baisse car les dépenses alimentaires augmentent, certes, mais moins vite que le revenu.
Cette tendance peut se mesurer par ce qu’on appelle un coefficient d’élasticité de la demande par rapport au revenu (élasticité-revenu) qui se calcule de la façon suivante :
taux de variation en % de la consommation
e= -------------------------------------------------------------
taux de variation en % de revenu
Prenons un exemple simple : si le revenu augmente de 3 % et la consommation alimentaire de 1 % seulement, le coefficient d’élasticité-revenu de la consommation sera le suivant :correction
+ 1%
e= ----------- = 0.66
+ 3%
Que signifie ce coefficient e = 0,66 ?
- D’une part, il est positif, ce qui veut dire que quand le revenu augmente, la consommation augmente elle aussi. C’est le cas le plus fréquent.
- D’autre part, il est inférieur à 1. Cela signifie que lorsque le revenu augmente, la consommation augmente aussi mais de façon moins importante. Cela correspond à ce qu’on appelle les biens normaux.
Si le coefficient est inférieur à 0, c’est à dire que lorsque le revenu augmente, la consommation diminue, on parle de biens inférieurs. Les produits de consommation de première nécessité entrent dans cette catégorie : le pain, la farine, les pommes de terre, etc.
Quiz
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Types de revenus
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- Le revenus de la propiété est l'ensemble des loyers reçus par le propriétaires
- Le revenu primaire est principalement constitué des revenus de la propriété
- Le revenu mixt inclut aussi les revenus des transferts sociaux
Les types de revenus
Crossword
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