La fonction de consommation Keynésienne
Objectif du cours
Intégrer et comprendre les différentes fonctions de la consommation et de l'épargne
Sommaire du cours
Introduction
I- Les fondements sur lesquels repose la pensée néoclassxique et Keynesien
II- l'opposition des deux théories sur la fonction de consommation
III - Les limites de la pensé néoclassique et keynesienne èa propos de la consommation
Conclusion
I- Les fondements sur lesquels repose la pensée néoclassxique et Keynesien
II- l'opposition des deux théories sur la fonction de consommation
III - Les limites de la pensé néoclassique et keynesienne èa propos de la consommation
Conclusion
Introduction
« Le but de l’économie n’est pas le travail mais la consommation », dit Alfred Sauvy.
La consommation est un concept qui désigne l’utilisation des objets produits pour satisfaire des besoins. On distingue la consommation finale, c'est-à-dire la destruction immédiate de l’objet, et la consommation intermédiaire, lorsque l’on assiste à une transformation de l’objet pour en produire un autre. L’épargne est la fraction du revenu qui n’est pas affectée à la consommation immédiate.
Les consommateurs sont donc des agents économiques qui ont des besoins, pouvant être comblé par la consommation de différents biens.
On pourrait s’interroger sur l’influence de la culture, de la religion ou encore de l’âge sur la consommation, mais ces
considérations sont d’ordre sociologiques, non pas économiques. L’analyse économique se pose la question de la manière dont les agents font leur choix. Deux écoles très différentes, l’école Néoclassique et le Keynésianisme se sont posées cette question et ont tenté d’apporter leur réponse.
L’école néoclassique naît de la « révolution marginaliste » dans les années 1870. Trois écoles créent, simultanément mais indépendamment, une nouvelle façon de penser, « à la marge ». Leurs auteurs sont Jevons, Menger et Walras.
Quant au Keynésianisme, il a été la conception économique dominante pendant les 30 glorieuses ; elle a inspiré la plupart des politiques conjoncturelles de l’époque. Ces deux écoles doivent donc avoir une conception différente de la consommation. Ainsi, sur quoi repose la consommation dans la pensée néoclassique et keynésienne ?
La consommation est un concept qui désigne l’utilisation des objets produits pour satisfaire des besoins. On distingue la consommation finale, c'est-à-dire la destruction immédiate de l’objet, et la consommation intermédiaire, lorsque l’on assiste à une transformation de l’objet pour en produire un autre. L’épargne est la fraction du revenu qui n’est pas affectée à la consommation immédiate.
Les consommateurs sont donc des agents économiques qui ont des besoins, pouvant être comblé par la consommation de différents biens.
On pourrait s’interroger sur l’influence de la culture, de la religion ou encore de l’âge sur la consommation, mais ces
considérations sont d’ordre sociologiques, non pas économiques. L’analyse économique se pose la question de la manière dont les agents font leur choix. Deux écoles très différentes, l’école Néoclassique et le Keynésianisme se sont posées cette question et ont tenté d’apporter leur réponse.
L’école néoclassique naît de la « révolution marginaliste » dans les années 1870. Trois écoles créent, simultanément mais indépendamment, une nouvelle façon de penser, « à la marge ». Leurs auteurs sont Jevons, Menger et Walras.
Quant au Keynésianisme, il a été la conception économique dominante pendant les 30 glorieuses ; elle a inspiré la plupart des politiques conjoncturelles de l’époque. Ces deux écoles doivent donc avoir une conception différente de la consommation. Ainsi, sur quoi repose la consommation dans la pensée néoclassique et keynésienne ?
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I- Les fondements sur lesquels reposent les pensées néoclassique et keynésienne
1) Les différentes pensées d’analyse économique
2) Les postulats sur lesquels repose chaque théorie
- La pensée néoclassique de la consommation est une analyse microéconomique. La microéconomie est une conception de l’économie qui repose sur l’individualisme méthodologique. C’est un mode de raisonnement qui part de l’étude du comportement individuel, de ces actions, réactions et interactions avec d’autres individus.
- La pensée keynésienne, quant à elle, a une approche macroéconomique de la consommation. Ce niveau d’analyse
économique ne repose pas sur les individus, mais sur l’étude du fonctionnement global du système. Ce raisonnement considère que le tout est supérieur à la somme des parties, de telle sorte que l’analyse des composantes du système ne suffit pas pour appréhender correctement un phénomène dans son ensemble.
2) Les postulats sur lesquels repose chaque théorie
- La pensée néoclassique repose sur des postulats
précis :La rationalité : les agents économiques sont censés être rationnels, c'est-à-dire qu’il peuvent établir un ordre de préférence et qu’il dispose d’une information complète et sans coût. La rareté : en effet, il n’y a de biens économiques que s’ils sont rares.« La main Invisible » d’Adam Smith : en effet, c’est grâce à la volonté des individus de produire pour s’enrichir que la production et donc les possibilités de consommation s’accroissent.Les agents économiques ont des besoins stables, qui ne changent pas La maximisation du profit : les individus rationnel cherchent à maximiser leur utilité, c'est-à-dire maximiser leur satisfaction et à minimiser leur coût.Les agents économiques évoluent dans un marché à concurrence pure et parfaite
- Quant à la pensée keynésienne, elle repose sur :La substitution aux individus des classes sociales, définies par leurs fonctions économiques. Pour la consommation, il étudiera des ménages.Les agents économiques évoluent dans un monde d’incertitude, qui n’est pas dirigé par un « main invisible » : l’Etat doit intervenir dans le marché. Les anticipations : rôle primordial dans ce monde d’incertitude, capacité du consommateur a anticipé.
La consommation dépend du revenu
Ainsi, on peut voir que ces deux théories n’envisagent pas la consommation sous le même angle : en effet, les niveaux
d’analyses économiques, les marchés et les agents économiques sont différents.
II - L’opposition des deux théories sur la fonction de consommation
1) Les Néoclassiques et la théorie de l’utilité marginale
- La théorie de l’utilité cardinale : La théorie de l’utilité cardinale considère que les consommateurs sont capables de chiffrer, de quantifier, la satisfaction, l’utilité qui résulte de la consommation d’un bien donné.
- La théorie de l’utilité marginale : La théorie est originale car elle raisonne, non pas sur des quantités globales, mais sur des quantités additionnelles, appelées marginales. Ainsi, l’utilité marginale est le supplément d’utilité associé à la consommation d’une unité supplémentaire du bien considéré.
Chaque individu rationnel ne consomme un produit que s’il lui procure d’avantage d’utilité que ne lui coûte en désutilité son prix. Or, chaque unité consommée supplémentaires a une utilité inférieure à la précédente : l’utilité marginale est donc décroissante.
La théorie de l’utilité marginale permet de comprendre pourquoi la demande du consommateur est décroissante par rapport au prix : le consommateur rationnel consomme tant que son utilité marginale est supérieure à la désutilité du prix. Ainsi, l’équilibre du consommateur se situe au point qui égalise l’utilité marginale avec la désutilité du prix de vente.
Ainsi, la pensée néoclassique considère que la consommation est fonction du prix, car c’est en fonction de lui qu’un consommateur décidera de se le procurer ou non.
2) Le Keynésianisme et la propension moyenne à consomme
- Une loi psychologique : Dans la Théorie générale … (1936), Keynes propose de relier la consommation au revenu en fondant son hypothèse sur une « loi psychologique fondamentale », suivant laquelle « en moyenne, et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que le revenu croît, mais pas d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu »
- Keynes va étudier l’aptitude manifestée par les ménages à consommer tout ou une partie de leur revenu, c'est-à-dire une propension à consommer. augmente avec le revenu national, mais à un taux plus
faible ».
De fait, le rapport C / Yappelé propension à consommer tend à diminuer. Cette
loi suppose que la consommation de la période est déterminée par le revenu concernant cette période.
CF : Pmc = C / Y
La consommation inclue une fractionincompressible (Co), indépendante des variations du revenu,
CF : C = cY + Co
De fait, la pensée keynésienne considère que la consommation des ménages dépend du revenu
disponible.
Les deux pensées exposent donc deux théories différentes de la consommation : l’une repose sur le prix du bien, l’autre sur le revenu disponible. Quelle théorie est vraie ? Il faut dire qu’aucune des deux n’est la bonne, c’est une combinaison entre ces deux théories que l’on peut réellement envisager pour définir la consommation.
III - Les limites des pensées néoclassique et keynésienne à propos de la consommation
1) Vs les Néoclassiques :
La limite essentielle de cette théorie repose sur la définition cardinale de l’utilité. Les individus ne sont en effet pas capables de mesurer quantitativement l’utilité. Une approche ordinale de l’utilité paraît plus réaliste : les individus sont capables de comparer et de classer les choix offerts selon un ordre de préférence. C’est Vilfredo Pareto qui développera cette théorie et avec elle, les courbes d’indifférences.
On pourrait se demander si la théorie microéconomique de la consommation a vraiment un sens, alors qu’elle se base sur une quantité fixe à répartir, et qui ne résulte pas d’une règle globale particulière. Il semblerait que cette théorie ne donne aucune loi générale, du fait qu’elle ne traite que de l’individu en particulier.
De plus, l’on considère que les besoins des consommateurs restent stables. De fait, comment expliquer l’arrivée incessante sur le marché de nouveaux biens ? La nouvelle théorie du consommateur (cf. Becker) explique que le besoin du consommateur reste stable, mais c’est la façon dont on le satisfait qui peut changer.
2) Vs le Keynésianisme :
Se pose ici le problème de l’épargne : en effet, pour Keynes, l’épargne est un résidus, la part du revenu qui n’est pas consommée, alors que dans l’optique néo-classique, remise à l’honneur par Friedman, l’épargne est un moyen d’affecter le revenu à la consommation future. Le consommateur effectue en effet une répartition optimale de la consommation dans le temps. Ainsi, la théorie de Friedman contredit celle de Keynes, car la consommation n’est pas forcément inférieure au revenu puisque l’agent peut non seulement épargner, mais aussi « désenpargner » au cours d’une période. De fait, la consommation ne dépend plus du revenu de la période, mais de ce que Friedman appelle le revenu permanent.
L’analyse de Duesenberry (1949) rajoute une nuance dans la théorie keynésienne de la consommation. Il introduit en effet un effet de démonstration : Friedman explique que les biens ne sont pas consommés simplement pour eux-mêmes, mais du fait qu’ils sont aussi un signe. De fait, les ménages « pauvres » auront une propension à consommer plus élevée que celle
des ménages « riches », parce qu’ils chercheront à imiter la consommation de ceux ayant un niveau de vie supérieur.
Ainsi, il est possible de voir les limites de ces deux théories, qui ont chacune des faiblesses particulières.
Conclusion :
Les pensées néoclassique et keynésienne sont donc en de nombreux points très divergentes, voire antagonistes. Pourtant, la combinaison des deux théories arrive à donner une idée plus juste de la consommation et de la manière dont les agents économiques font leur choix. Pourtant, face à un nouveau phénomène de consommation de masse, qui tend à créer des nouveaux besoins suscités par exemple par la publicité, ces deux théories de la consommation ne semblent pas aptes à répondre au problème qu’elle pose.
Quiz:
Bien ou service? consommation marchande ou non marchande?
Quiz
- La visite du musée des beaux-arts est:
- Bien
- Service
- Consommation marchande
- Consommation non marchande
- L'achat d'un ordinateur est:
- Bien
- Service
- Consomation marchande
- Consommation non marchande
- L'abonnement internet est:
- Bien
- Service
- Consommation marchande
- Consommation non marchande
Exercice II:
Voir le corriger en cliquant ici
On suppose que la consommation finale des ménages est représentée par l’équation
suivantes :
C = 120+0.9Y
1. Que représente C et Y
2. A quoi correspondent le nombre « 120 et 0.9 »
3. Déterminer le niveau de la consommation lorsque Y = 1400, puis Y = 1600. Établir à chaque fois les
comptes des ménages.
4. Représenter graphiquement la fonction de consommation
suivantes :
C = 120+0.9Y
1. Que représente C et Y
2. A quoi correspondent le nombre « 120 et 0.9 »
3. Déterminer le niveau de la consommation lorsque Y = 1400, puis Y = 1600. Établir à chaque fois les
comptes des ménages.
4. Représenter graphiquement la fonction de consommation
Lecture conseillée en lien avec le cours
Si vous ne parvenez pas à ouvrir la présentation PPT et le PDF. ci joint la version papiers
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Vidéo sur la consommation en lien avec le cours
Je vous conseil vivement d'aller consulter ce liens , afin de mieux vous outiller de tous les éléments nécessaire à l'apprentissage de ce cours. Après voir écouter ce cours faite une synthèse du cours puis me le déposer directement sur Omnivox.